Hiroshima - sortie cascades du 16/02/2010
Auteur : Gérard (guide)
Conditions : en bonne condition
Fréquentation : saturé
Descriptif :
Très bonnes conditions dans Hiroshima au Fournel, bonne glace abondant avec beaucoup de traces de passages. Le mur ne coulait pas, mais je ne l'ai pas fait pour cause de sur fréquentation, bien que nous soyons les premiers. Deux espagnols nous ont "coursés" dans la marche d'approche, et malgré leur équipement en un temps record, ils n'ont pas pu passer devant. Je leur ai bien fait comprendre ma détermination à ne pas prendre, ainsi que mon second, des glaçons dans la gueule. De même que je ne souhaitais pas les massacrer non plus. Le partage du territoire fait (nous à gauche et eux à droite), j'ai la fâcheuse surprise de voir, depuis le premier relais, le grimpeur espagnol tailler une diagonale qui l'amène au dessus de mon second, puis à mon relais à gauche. Je tire un rappel et nous allons à la Vision de Marco, pauvre en glace mais de ce fait vide de grimpeur et très intéressante. Rien que pour cela, je la conseille pour sa finesse et le plaisir de ne pas bûcheronner. Elle est aussi bien pratiquée, et de fait cela facilite les choses. Fréquentation : Hiroshima, 10 personnes dans la cascade quand nous sommes descendus de la Vision de Marco (2 en rappels, 2 dans la troisième longueur, 1 dans la première et 5 au 1er relais...plus nous deux qui en étions partis) Vision de Marco: nous deux tout seuls et tout peinards. Que dire que les glaciairistes ne savent déjà ? Peut être qu'ils devraient imaginer un instant quelle serait leur attitude, si, en arrivant au pied d'une voie d'escalade, la cordée qui les précède faisait pleuvoir les pierres comme eux font pleuvoir la glace ? Et bien soit ils attendraient que les pierres ne tombent plus sur eux, soit ils renonceraient. Pourquoi les glaciairistes ne sont ils pas capables de percevoir les risques comme d'autres grimpeurs ? La glace serait-elle moins dure que la pierre ou nos casques plus épais, nos neurones gelés ou absents ? Une mention très bien aux deux jeunes grimpeurs du CAF rencontrés au pied d'Hiroshima. Eux attendaient patiemment à l'abri, que la cordée qui les précède ait franchi la deuxième longueur avant de s'engager.